De nombreux entrepreneurs et salariés souhaitent aujourd’hui exercer leur activité en tant que freelance. Cependant, il n’est pas toujours facile de savoir sous quel statut juridique se positionner pour pouvoir proposer ses services en échange d’une rémunération. De plus, travailler en indépendant peut apporter de nombreux avantages, mais également des inconvénients (insécurité financière, gestion administrative complexe, recherche de nouveaux clients). Mais, en fonction du régime juridique choisi, certaines difficultés peuvent être atténuées. Mais comment exercer son activité en tant que freelance ? Quels sont les différents statuts juridiques possibles ? Quelles sont les spécificités de chacun ? Voici quelques explications.
Faire appel au portage salarial
Le portage salarial est une forme de travail fonctionnant sous la forme d’une relation tripartite entre :
- un travailleur indépendant (appelé également salarié porté) ;
- une société de portage ;
- une entreprise ou une collectivité.
Plus précisément, le salarié porté va exercer certaines missions à destination d’une entreprise. Il négocie lui-même ses tarifs, la durée de la mission ainsi que ses conditions contractuelles. Une fois ces démarches effectuées, il peut signer un contrat de travail en CDI ou en CDD auprès d’une société de portage. En effet, cette dernière est chargée de tout ce qui concerne la gestion administrative, notamment l’établissement des factures à destination de l’employeur.
Par le biais de cette relation tripartite, le travailleur indépendant bénéficie d’une totale liberté et d’une certaine autonomie, tout en bénéficiant des avantages du statut de salarié. Si vous avez encore des interrogations ou des doutes, découvrez le fonctionnement du portage salarial en vous rendant directement dans une société spécialisée. Les conseillers présents sur place sauront vous accompagner et vous aiguiller sur le futur de votre activité professionnelle.
Créer sa micro-entreprise
La création d’une micro-entreprise est la solution la plus utilisée pour les personnes souhaitant travailler en freelance. En effet, les démarches de création sont simplifiées et la gestion administrative reste accessible, même pour les personnes n’ayant aucune connaissance dans le domaine comptable. Pour exercer en tant qu’auto-entrepreneur, il faut néanmoins respecter certaines conditions, notamment ne pas dépasser un certain seuil de chiffre d’affaires durant deux années consécutives (77.700 euros pour les activités libérales et de prestations de services et 188.700 euros pour les activités de vente de marchandises).
De plus, quelques professions sont exclues de ce régime telles que les professions de santé, les professions juridiques ou les professions liées au domaine de l’assurance. Créer sa micro-entreprise peut cependant être un excellent moyen pour tester la viabilité et la rentabilité de son activité avant de se tourner vers la création d’une structure plus importante.
Être en société unipersonnelle
Enfin, il est possible de se tourner vers la création d’une société unipersonnelle. Celle-ci permet d’avoir une structure juridique permettant d’obtenir certains financements. De plus, aucune limite de chiffre d’affaires n’est imposée. Il existe plusieurs types de société unipersonnelle, notamment la SASU ou l’EURL. Chacune comporte des spécificités et des caractéristiques différentes, c’est pourquoi, il est conseillé de se tourner vers un professionnel pour choisir quel statut sera le plus adapté à votre activité. La société unipersonnelle peut être une alternative efficace à la suite de la création d’une micro-entreprise.