LDC, trois lettres qui ne vous disent peut-être rien, mais qui regroupent des marques que nous connaissons tous. Le Gaulois, Maître Coq, Loué ou encore Marie… Fournisseur de McDonald, mais aussi de KFC, ce groupe règne à lui seul sur 40% de la production française de poulet. Nous revenons aujourd’hui sur ce navire français, qui tient toujours bon face à la concurrence mondiale, tout en continuant sur sa lancée de diversification et d’amélioration de ses infrastructures existantes.
Chez LDC, l’union a toujours fait la force
LDC est avant l’union de trois familles, pourtant concurrentes au départ. Trois familles spécialistes de la volaille qui voient l’émergence de la grande distribution. Plutôt que s’affronter, ils prennent alors la décision de s’unir pour pouvoir tenir tête à ce géant en construction. Les années leur donnent raison, vu que 50 ans plus tard, le groupe détient de nombreuses marques, et pèse plus de 4 milliards d’euros… Pour retrouver tous les chiffres, rendez-vous sur https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-gaulois-maitre-coq-loue-il-est-le-champion-du-poulet-toutes-categories-1352376.
Ce géant de l’agroalimentaire est sur tous les fronts, et c’est ce qui lui réussit. Des plats préparés avec Marie en passant par les poulets de qualité supérieure Loué, une stratégie de diversification tous azimuts qui fait que ce groupe tient bon face à la concurrence internationale. LDC couvre toutes les qualités, toutes les sortes de volailles, en morceaux, entières, les poulets sous label ou les poulets d’entrée de gamme, sans négliger le végétal, avec la création de nouveaux produits…
Diversification et investissement
On ne peut pas dire que lorsque LDC rachète, c’est pour faire des économies. Une politique d’investissement payante. À la tête d’un réseau de 6 000 éleveurs français, le groupe investit sur les sites de production, environ 150 millions d’euros chaque année. Depuis 2017, le groupe investit dans une démarche plus responsable, nommée « Nature d’éleveurs ». L’urgence de mieux traiter les animaux est bien comprise par le groupe, qui déploie des efforts considérables dans ses sites de production. Phytothérapie plutôt qu’antibiotiques, plus d’espace pour que les volailles évoluent, plus de lumière du jour et de nouveaux bâtiments sont construits pour prendre en compte ces paramètres. À l’ère d’internet où toute information va à la vitesse de la lumière, et où les réputations se font et se défont tout aussi rapidement, LDC tient bon la barre. Il n’y a pas de secret néanmoins, une volaille de bonne qualité est une volaille qui est plus coûteuse. Prenons l’exemple des volailles Loué, qui sont élevées dans de meilleures conditions, il ne faudra pas s’étonner de devoir payer plus cher ! La vie en plein air et l’espace supplémentaire se répercutent sur le prix de vente. D’où l’importance de ses choix en tant que consommateur.
Le groupe LDC est une entreprise qui pourrait en inspirer plus d’une, et tout ça sans avoir un dirigeant diplômé d’une grande école. Un bon sens, une discrétion, qui font du groupe LDC l’un des fleurons de l’agroalimentaire français. Et en plein mois de décembre, saison de la volaille par excellence, tout devrait continuer à bien se passer !